RD Congo: Kinshasa est prête pour accueillir « ses » Jeux de la Francophonie

À deux jours de la cérémonie d’ouverture des IXe Jeux de la Francophonie, l’optimisme et le satisfecit régnaient ce mercredi 26 juillet chez les acteurs de l’organisation de l’évènement. Pour les autorités congolaises et celles de la Francophonie, Kinshasa est bien prête à relever le défi.

Envoyé spécial à Kinshasa.

« Nous les avons attendus longtemps et nous y voilà », le directeur du Comité national des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja, ne pouvait pas mieux dire en confirmant la tenue des IXe Jeux de la Francophonie qui s’ouvrent officiellement ce vendredi 28 juillet à Kinshasa.

Il y a bien eu deux heures de retard sur l’horaire prévu pour la conférence de presse du quatuor qui constitue le pilier de l’organisation, mais à la fin, l’optimisme et le satisfecit avaient pris le pas sur les doutes qui ont longtemps escorté la RD Congo dans sa capacité à organiser un tel événement.

Amélie Oudéa-Castéra à Kinshasa

Il faudra bien sûr faire les comptes après la cérémonie de clôture, le 6 août prochain, mais à l’heure actuelle, les « infrastructures sont de qualité et prêtes à accueillir les épreuves ». C’est un visa délivré par la Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina. L’ancienne athlète olympique du Liban a remercié les autorités congolaises pour les « efforts de construction et de rénovation des différents sites sportifs et culturels ». Nous avons mesuré et nous avons énormément apprécié l’immense travail qui a été fait » a renchéri Daniel Zielinski, chef de la délégation française de ces Jeux.

« Le Congo n’a jamais autant investi sur le sport depuis les indépendances », a ainsi confié Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il y a quelques semaines, Isidore Kwandja évoquait le chiffre de 66 millions d’euros, un investissement pour relever le défi organisationnel, logistique et sécuritaire. Des milliers de policiers, formés grâce à l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie, seront ainsi mobilisés pour la sécurité des athlètes et des sites. Cela n’a pas convaincu le Québec et le Luxembourg qui ont décidé de ne pas prendre part à la « fête ». « Les Jeux de la Francophonie sont le symbole de l’ouverture à l’autre. À tous les autres. Ils embrassent la diversité et célèbrent l’égalité des chances », a rappelé, Caroline de St-Hilaire, la numéro deux de l’OIF.

Trente-six délégations sont attendues d’ici à vendredi à Kinshasa qui verra également la présence de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Cet article a été publié sur RFI.

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