RDC: l’audit externe du fichier électoral se poursuit
L’audit externe du fichier électoral se poursuit en RDC. Confié au départ à l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), c’est finalement un groupe de cinq experts dont trois Congolais, un Malawite et une Sud-africaine qui l’effectuera. Cette mission a débuté ses travaux le 15 mai et s’achèvera le 20 de ce même mois. Ces experts, choisis parmi environ 200 candidats, rencontrent différentes personnalités et auditent un fichier de 49 millions d’électeurs. En quoi consiste concrètement cette démarche ?
Le fichier électoral est considéré par la Céni comme l’élément central du processus en cours. C’est une base de données contenant l’ensemble des listes électorales, des centres et bureaux de vote. Il y a, pour cet audit, deux parties. La première c’est l’aspect qualitatif du processus. Il s’agit de l’examen du cadre légal qui régit la révision du fichier électoral ainsi que des procédures qui découlent de la loi.
Matériel et technologies
Selon la Céni, cette partie est la plus facile à réaliser étant donné que toutes les informations sont présentes et la présence de trois experts congolais dans l’équipe d’audit facilitera la tâche parce que ces derniers connaissent déjà le contexte. Il y aussi l’évaluation du matériel et de la technologie utilisés.
Rapport et recommandations
La deuxième partie concerne l’aspect quantitatif : qui sont les personnes inscrites, répondent-elles aux différents critères fixés ? Les experts vont vérifier trois critères majeurs : l’inclusivité, l’exhaustivité et l’exactitude des données collectées. Statisticiens et démographes vont ainsi être mis à contribution. À l’issue de leur travail, ils vont présenter un rapport contenant des recommandations.
Cet article a été publié sur RFI.